chorégraphie Ambra Senatore
assistants Aline Braz Da Silva & Tommaso Monza
lumières Fausto Bonvini
costumes Roberta Vacchetta assistée de Augusta Tibaldeschi
projet sonore Igor Sciavolino et Ambra Senatore
musiques originales Igor Sciavolino
musiques Claudio Monteverdi, Igor Stravinsky, Fausto Amodei, Caravan Palace, Brian Bellott
avec Ambra Senatore, Caterina Basso, Claudia Catarzi, Elisa Ferrari, Simona Rossi, Matteo Ceccarelli, Pieradolfo Ciulli, Romain Bertet, François Brice
Ambra Senatore, Aringa Rossa, un faux Friends à l’italienne ?
Ambra Senatore concevrait-elle la danse comme un jeu ou peut-être comme une sitcom ?
Dans Aringa Rossa le spectacle démarre par un genre de ‘pictionnary’, un jeu d’imitation. Les 9 danseurs et danseuses s’amusent : ils et elles ressemblent à une bande de copains, peut-être dans un loft d’ailleurs. Comme dans Friends, l’ambiance est à l’humour léger : rien de sérieux n’arrive, des scènes de la vie se déroulent et le spectateur s’amuse. Des jeux s’improvisent entre amis, on boit du thé, quelqu’un perd ses clés, une personne téléphone et il s’agit de trouver une histoire pour dire que non la personne qu’elle veut joindre n’est pas là… Autant de saynètes truculentes…
Mais attention, un danseur tombe de la scène. Boum.
Je sursaute.
Alors si tout est léger comme dans une sitcom… peut-être qu’il ne s’agit que d’apparence, d’une fausse piste, le monde serait-il plus cruel qu’il n’y parait ? La scène n’est pas un lieu si tranquille. On peut tomber. Et les retrouvailles entre amis sonnent aussi faux que dans les séries américaines (‘you look great. And this suits you so well’). La sympathique bouilloire échappe des mains et pourrait bien atterrir sur quelque malheureuse tête.
Attention encore, une annonce se fait entendre ‘il faut éteindre son téléphone portable’… mais alors le spectacle n’avait pas vraiment démarré ?
Rewind. Arrêt sur image.
Ambra nous ménage non pas des rebondissements (quoique) mais des surprises. Le jeu ne se déroule pas toujours comme prévu, les larmes et les rires sont si proches n’est-ce pas ?
J’ai hâte d’un prochain épisode. D’autant qu’Aringa Rossa signifie Red Herring, autrement dit fausse piste…
En sortant du Théâtre de la Ville (Paris), l’ambiance est italienne dans le soir parisien : deux jeunes filles pas sérieuses (qui m’évoquent a-posto le spectacle précédent d’Ambra Senatore) chantonnent ‘Embrasser Nathan’ (ambra senata–nnnn) en reprenant la gestuelle des danseuses. Auraient-elles capté l’essence del’espiègle chorégraphe ?
Critique F*
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