
Costumes Anne-Catherine Kunz
Le noir se fait dans la cour d’honneur.
Simplicité et complexité se rencontrent dans cette pièce : quelle clarté dans la construction, dans le lien entre la danse et la musique ! Quelle complexité dans l’empilement de sens et les échos ! Et surtout quelle beauté de nous laisser, nous spectateurs évaluer la danse à l’aune de la musique, ou la musique à l’aune de la danse !
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© Elise Fitte-Duval |
Laurent Philippe, avec un superbe photo-reportage.
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photo Laurent Philippe |
Avant de sortir, mon esprit divague un instant en pensant à mon fils avec nous dans la cour d’honneur (bonheur et fierté paternelle de partager ce moment forcément rare auquel trop peu de gens pourront accéder). Pre-ado, il est en ce moment fasciné par les mathématiques, alors…3 acteurs – 3 fois la Partita numéro 2 ; duo ou trio ? et puis la nuit, l’aube, le jour, et la combinatoire choisie par la chorégraphe : la nuit et la musique, la danse à l’aube dans le silence, la musique et la danse et le jour. Une certaine mystique mathématique pourrait nous gagner : je ne m’aventure pas à chercher le nombre de Fibonacci ou le nombre d’or, mais ils étaient avec nous ce soir. Je suis sûr que mon fils y aura pensé.
1 Commentaire
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magnifique écrit: tout le sens de l’oeuvre! mes felicitations!
j’ai fait une critique (en catalan) à http://escenadelamemoria.blogspot.com.es/2013/07/partita-2-sei-solo.html
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