Séverine Chavrier est née en 1974 à Lyon. De sa formation en lettres et en philosophie à ses études de piano au Conservatoire de Genève et d’analyse musicale en passant par de nombreux stages pratiques sur les planches, Séverine Chavrier a gardé un goût prononcé pour le mélange des genres. En tant que comédienne ou musicienne, elle multiplie les compagnonnages et créations musicales et théâtrales avec Rodolphe Burger, François Verret – dont elle fut l’interprète remarquée au Festival de Montpellier-danse (2009) et au Festival d’Avignon (2011)- et Jean-Louis Martinelli tout en dirigeant sa propre compagnie, La Sérénade Interrompue , avec laquelle elle développe une approche singulière de la mise en scène, où le théâtre dialogue avec la musique, mais aussi avec l’image et la littérature. Séverine Chavrier, construit en effet son expression à partir de toutes sortes de matières : le corps de ses acteurs, le son de son piano préparé, les vidéos qu’elle réalise souvent elle-même, sans oublier la parole. Une parole erratique qu’elle façonne en se plongeant dans l’univers des auteurs qu’elle affectionne. À l’automne 2010, elle devient artiste associée au Centquatre à Paris. Elle y donne Epousailles et représailles, d’après Hanokh Levin créée au Théâtre des Amandiers, qui dissèque les vicissitudes du couple avec humour et cruauté. En 2011, elle présente Série B – Ballard J.G., inspirée de l’auteur de science-fiction britannique pour le Festival Temps d’images. En 2012, elle crée Plage ultime au Festival d’Avignon. Elle continue par ailleurs un concert d’improvisation en duo avec Jean-Pierre Drouet qu’ils donnent au Festival d’Avignon, à l’Opéra de Lille et avec Bartabas en juin 2013.
Vincent Baudriller l’invite à créer Les Palmiers sauvages à l’automne 2014 au Théâtre de Vidy-Lausanne. Elle y créera Nous sommes repus mais pas repentis en mars 2016 avec la même équipe.
En 2015 elle crée Après coups-projet un-femme au Théâtre de la Bastille pour le Festival Hors séries, pièce chorégraphique reprise à l’automne 2016 au Théâtre de la Bastille et à la Biennale de la Danse.
Elle est par ailleurs sollicitée par plusieurs écoles nationales pour donner des workshop autour du théâtre musical comme ENSATT, La Haute Ecole de la Manufacture, l’Ecole du Théâtre du Nord et collabore plus régulièrement au Centre National des Arts du Cirque où elle est en charge de la culture musicale et l’élaboration de musiques et d’espaces sonores pour les Echappées des promotions sortantes.La compagnie développe un travail de terrain, de transmission pédagogique dans un dispositif de résidence en Ile-de-France.
Elle continue par ailleurs à développer des collaborations musicales et participera à ce titre au prochain dispositif In Vivo de l’Ircam.
"Projet un-femme dessine une fresque gestuelle de l’art corporel du vingtième siècle, ou l’on peut danser une sorte de...
Un mélange de théâtre et de danse pour un résultat profond.