« Le présent n’est pas à envisager, il est à vivre »
Citation pour la rentrée, extraite d’une dépêche sur la préservation (quel est le bon terme ?) de l’oeuvre de Pina Bausch.
Je recopie ici la dépêche AFP reprise par le journal Le Monde.
« Le Français Dominique Mercy, qui a succédé à la célèbre chorégraphe allemande Pina Bausch, décédée en juin 2009, à la direction artistique du Tanztheater de Wuppertal, compte « entretenir » son héritage en présentant la pièce « Nelken », mercredi à la Biennale de la danse de Lyon. « Nous sommes toujours dans le deuil », a déclaré M. Mercy, 60 ans, danseur emblématique de la compagnie allemande, lors d’une conférence de presse à Lyon. « Le présent n’est pas à envisager, il est à vivre. L’important aujourd’hui, c’est de prendre soin et d’entretenir le répertoire de Pina », a ajouté l’artiste en évoquant la pièce « Nelken » (« Les Oeillets »), jouée dès mercredi à l’Opéra de Lyon jusqu’au 20 septembre dans le cadre la 14e Biennale de la danse. Fondée en 1976, la troupe du Tanztheater présente un répertoire d’environ 25 pièces dansées par ses membres à l’exception du « Sacre du printemps » et d' »Orphée et Eurydice » qui sont jouées à l’Opéra de Paris. « C’est très difficile de parler de l’importance d’une oeuvre par rapport à une autre concernant Pina », a admis Dominique Mercy, qui a caractérisé « Nelken » comme une pièce donnant « aux hommes une place un peu plus importante qu’aux femmes ». Créée en 1982, « Nelken » met en scène un immense champ d’oeillets où jeux, courses, rires et situations loufoques se succèdent. M. Mercy, qui n’a pas annoncé de nouvelles créations, s’est félicité du renouvellement de la subvention de la municipalité de Wuppertal (ouest de l’Allemagne), qui « a tout de suite fait signe » après la disparition de la chorégraphe. Il a également exclu toute transmission d’oeuvres de Pina Bausch à d’autres compagnies, en indiquant « qu’elles étaient basées sur la personnalité des danseurs » de la troupe. Mondialement connue pour son style expressionniste, Pina Bausch est décédée à 68 ans le 30 juin 2009 d’un cancer fulgurant. «
2 Commentaires
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Sublime, je ne me lasse pas de voir une pièce de Pina Bausch. Je découvre toujours une subtilité, un mouvement qui prend tout son sens, en plus chaque représentation sont tellement différente amenant une interprétation différente. Bref Regarder du Pian Bausch est toujours un peu plus émouvant.
Je vais aller voir le documentaire qui va sortir au cinéma le plus vite possible. Avec comme titre « Les rêves dansants – Sur les pas de Pina Bausch », pouvoir revoir les dernières image sur Mme Bausch sera forcément émouvant. -
Yes Peach, je suis tellement d’accord ! Je me souviens du soir où j’ai appris la disparition de Pina Bausch, annoncée sur scène par Anne Teresa de Keersmaeker. AT dansât alors un hommage, plus parlant que les mots et nous dit ‘schwarz, black, noir’ avant que la lumière ne s’éteigne. Aujourd’hui encore l’émotion est intacte.
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