
Co-produced with Théâtre de la Ville and Festival d’Automne, Paris, National Theatre of Great Britain and Dansens Hus Stockholm.
CONCEIVED AND DIRECTED BY Lloyd Newson
ASSISTANT TO THE DIRECTOR / COMPANY MANAGER Elizabeth Mischler
CHOREOGRAPHY Lloyd Newson and the performers
RESEARCH AND DEVELOPMENT / CHOREOGRAPHY ASSISTANTS Ermira Goro, Hannes Langolf, Ira Mandela Siobhan
SET AND COSTUME DESIGN Anna Fleischle
LIGHTING DESIGN Beky Stoddart
VIDEO ARTIST Tim Reid
PERFORMERS Joy Constantinides, Lee Davern, Kim-Jomi Fischer, Ermira Goro, Hannes Langolf, Samir M’Kirech, Christina May, Seeta Patel, Anwar Russell, Ira Mandela Siobhan
PRODUCTION MANAGER Jamie Maisey
TECHNICAL STAGE MANAGER Tom Pattullo
STAGE Matt Davis
SOUND Adam Hooper
LIGHTING Richard Godin
VIDEO PROGRAMMER / OPERATOR Tim Reid
SET CONSTRUCTION Rocket Scenery
COSTUME ASSISTANT Ilona Karas
RESEARCHERS Lisa Martinson and Lloyd Newson with Ankur Bahl, Sheherzad Kaleem, Anshu Rastogi
Le spectacle commence fort.
Le danseur interroge la salle (je cite de mémoire, la phrase n’est pas exacte) ‘who feels morally superior to the talibans ?’.
Quelques mains éparses se lèvent dans la salle.
Puis, l’acteur / danseur explique ce que sont les talibans, leur vision des femmes, de l’éducation et de la culture. Il nous demande pourquoi si peu de personnes se sentent moralement supérieures aux talibans.
Commence alors une danse hypnotique et un discours direct sur l’islamisme radical, le politiquement correct, la peur dans nos sociétés démocratiques. C’est direct, fort, et violent.
Discours, danse, vidéo, extraits d’interviews. Témoignages de morts, de violence, de vie sous protection. Abandon de la liberté de parole par nos démocraties.
Dans une pantomime pour sourds et muets, un acteur/danseur parle de l’ONU et de l’impossibilité de la critique, de la non existence de la liberté de parole. Je me sens comme un sourd muet devant le monde qui m’échappe. Je ne suis qu’un spectateur.
Je pense à la peur qui habite aujourd’hui bien des salariés d’entreprise qui n’osent parler à leurs chefs, qui n’osent dire l’univers presque carceral que peut devenir l’entreprise. Je pense à la pauvreté du débat politique en France, à la censure qui s’exerce, d’autant plus terrible que créée par nous tous.
Je n’ose penser à beaucoup d’autres situations pour les hommes et femmes qui vivent aujourd’hui dans nos sociétés libres. Terrible Lloyd Newson, terrible DV8.
Je dors mal cette nuit.
F*
Photo: DV8 – Kim-Jomi Fischer & Hannes Langolf © Oliver Manzi – 2011
1 Commentaire
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hate d’aller voir ce spectacle !!
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