je discute sur la plage avec une amie qui aime le théâtre et me voilà lui expliquant pourquoi je vais voir des spectacles de danse contemporaines plutôt que du théâtre…
- parce que j’aime le ‘non littéral’
- parce que j’aime la beauté et la force des corps passionnés
- parce que j’aime la musique et les mots et leur impact sur les mouvements
- parce que …. allez tiens, je me lâche ! un quart d’heure de philo de comptoir :
Créer en art, c’est inventer de nouvelles règles. C’est se définir par et avec ses règles. La liberté dirait une dissertation de philo du bac ? En y pensant, ce qui me plaît dans la danse, c’est que la contrainte est connue : le corps humain. La liberté est donc grande car si la contrainte est forte, elle laisse aussi beaucoup de possible. Au théâtre, il faut que la règle nous apparaisse, car depuis l’unité de temps et de lieu, les règles ont éclaté. En art plastique, si nous ne connaissons pas les règles, alors nous n’apprécions pas et portons les pires jugements alors même que le 20ème siècle a montré que l’art était d’inventer de nouvelles règles. En danse, expliciter les règles n’est pas nécessaire puisque la règle est évidente, celle du corps humain. Quelle liberté ! Quelle beauté !
3 Commentaires
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Je suis d’accord, quel plaisir de liberté de pouvoir laisser s’exprimer son corps au travers de la danse!
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son corps ou leurs corps ? car finalement, nous, spectateurs, allons voir d’autres corps s’exprimer, et parfois, nous nous sentons tellement en symbiose avec ce que se passe, se raconte, se dit sur scène, que notre corps voudrait aussi s’exprimer…mais nous n’avons que nos applaudissements pour cela !
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Tu confonds règles et contraintes. Le corps est la contrainte, pas la règle. Je te mets 3 / 20 à ta dissertation, et la suite du paragraphe est un non-sens total. Tes neurones ont pris un coup de chaud à la plage toi.
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