Rain de Anne Teresa de Keersmaeker à l’Opéra de Paris

C rentre de l’Opéra où elle a assisté à Rain d’Anne Teresa de Keersmaeker.
Superbe pièce si je m’en souviens.
Je comprend la réticence et aussi l’intérêt pour une artiste comme de Keersmaeker de confier une pièce à un corps de ballet comme celui de l’Opéra:
C me parle des costumes si différents de ceux de l’univers de la chorégraphe (jolis collants et beaux tissus alors que chez de Keermaeker le vêtement est simple voire revendique sa simplicité non sexuée) ;
Les gestes (ce qui s’appelle jetés ?) de la main (cf une photo que j’ai posté sur ce blog) si épurés, si féminin ‘casual’ (je ne sais comment décrire cette simplicité, qui peut être une vraie revendication féministe parce qu’elle dit du danseur en tant que personne et pas les gestes d’une poupée qui danse), qui devient à l’Opéra de Paris des gestes gracieux et féminins (dansées par des poupées jolies et maquillées).
Costumes, maquillage, gestuelle… il reste une oeuvre superbe sous une musique parfaite.
F- qui rapporte les propos de C.

0 Commentaires

Répondre