BÊTES DE SCÈNE

Lorsque le public entre dans la salle, l’action est déjà amorcée. Pour les sept hommes au plateau, sept danseurs qui ont fait de leur corps un outil artistique et de la performance physique un choix de vie, ça a déjà commencé, ça ne s’est jamais arrêté. Ces hommes âgés de plus de cinquante ans cumulent 415 ans à eux sept. En fond de scène est posé un grand tableau noir couvert de mots et d’expressions qui font figure d’invitations, de consignes de jeu : oser, risquer, séduire, bondir, rebondir…
Des verbes et des phrases qui font référence à des actes physiques mais qui décrivent également des relations, des sensations qui appartiennent au registre de l’animalité.

Dans Bêtes de scène, il s’agit de montrer que ce qui habite encore ces danseurs est toujours en mouvement et parfois avec plus de force. Le petit groupe d’humains qu’ils forment et leur humour sont des élements essentiels de cette vitalité. La pièce s’ouvre sur une tranquille partie de fléchettes et finira sur une course endiablée !