pour 28 danseurs
conception, mise en scène Jérôme Bel
musique Leonard Bernstein, David Bowie, Nick Cave, Norman Gimbel and Charles Fox, J. Horner,W. Jennings, Mark Knopfl er, John Lennon and Paul Mac Cartney, Louiguy, Galt Mac Dermott, George Michael, Erick “More“, Morillo and M. Quashie, Edith Piaf, The Police et Hugh Padgham, Queen, Lionel Richie, A. Romero, Monge and R. Ruiz, Paul Simon
Entré au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon le 18 septembre 2007.
Génial !
J’aime cette combinaison de plaisir immédiat et d’envie de réfléchir.
Le spectacle commence sur un extrait de West Side Story ‘and suddently a word became a star’, puis les danseurs entrent sur scène et le sens se fait : ils vont reproduire sur scène ce qui est dit dans les chansons populaires sélectionnées par Bel. Je retiens particulièrement I like to move it, move it, durant laquelle les danseurs ‘s’éclatent’ comme s’ils étaient en boite de nuit ; la chanson de police every breath you take, i look at you où les danseurs, au bord du plateau, regarde le public ; yellow submarine durant laquelle la troupe s’enfonce dans le sol, la lumière devient jaune et la troupe reprend en choeur le texte ; et bien sur la dernière the show must go on.
Entre la première chanson sans danseur, et la dernière…tout est dit, tout est dansé. Le plaisir de la danse, le plaisir du spectacle, le plaisir d’être danseur, celui d’être spectateur.
L’ambiance dans la salle est à la hauteur de ce provocateur de Jérôme Bel… des gens quittent la salle (visiblement le titre Ballets de l’Opérateur de Lyon les avaient mal orienté…), des gens hurlent pour suggérer des chansons, une cantatrice (? en tout cas une dame avec une voix) chante entre les séquences. Toute une ambiance !
Une belle soirée… et un beau titre pour clôturer la saison !
1 Commentaire
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Revu en mars 2015 aux Amandiers à Nanterre.
Joué cette fois par des amateurs.
Je suis plus gêné encore par le fait qu’il emploie ici des amateurs…le côté ‘Dîner de cons’ que peut avoir le travail de Jérôme Bel apparaît plus fort. Mais il est vrai qu’être acteur, danseur et spectateur c’est toujours risquer d’être le con de quelqu’un. C’est criant dans la scène où chaque danseur écoute sa musique sur son baladeur personnel. C’est drôle et cruel. Les rêves des autres paraissent stupides (entre les physiques des danseurs et les chansons qu’ils écoutent et chantent).Reste l’émotion, qui est personnelle. Et aujourd’hui encore, sentir l’émotion des danseurs lorsqu’elle est sincère, lorsqu’ils parlent de leurs rêves me fait rêver moi-même.
Jérôme Bel ce que partager veut dire.
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